Elle ne décolère pas, angélique Ngoma, la Secrétaire Générale, par intérim, du Parti démocratique Gabonais – il faut dire que l’opinion ne sait toujours pas qui en est le président, secret de polichinelle !-
Elle est même très en courroux. Gardienne du temple de ce qui était jadis le « grand parti de masse » et qui fait profil bas depuis le coup d’Etat militaire du 30 août 2023, elle ne comprend pas qu’un militant de ce parti, tel le Dr Iloko, ait eu le courage et la liberté de ton de s’exprimer sur un débat aussi important que le référendum. Et surtout en disant favorable au « Non ». Cela constitue, pour elle, un crime de lèse- parti, pour une formation politique dont la libre expression et le débat démocratique ont toujours été proscrits. Un parti de béni oui oui au sein duquel l’allégeance au chef est une règle d’or. Un parti dont la devise a toujours été : « un seul peuple, un seul parti, un seul chef ». D’où les titres de « Président- fondateur », de « Distingué Camarade Président », « et de candidat naturel ». Une manière très « démocratique » de signifier qu’une fois les personnes qui portent ces titres ont déjà parlé ou exprimé leurs ambitions, il n’y a plus débat ou autre choix à faire.
Ainsi a toujours fonctionné le Parti Démocratique gabonais pendant plusieurs années, propriété familiale qu’il fut et que l’on voudrait toujours qu’il soit, même s’il a changé de foyer familial.
Dans sa « mise en garde » à celui qui demeure toujours « Conseiller du Distingué Camarade Président, Porte –parole du Parti – puisque depuis le dernier congrès de ce parti, le 12ème, aucun autre ne s’est tenu, en dehors des nominations parallèles de la Sablière et du Palais présidentiel du bord de mer de Libreville- Angélique Ngoma écrit : « ce 17 septembre 2024, le Secrétariat Général du Parti Démocratique Gabonais (PDG) a été surpris de découvrir à travers les réseaux sociaux la diffusion d’une page de propagande au format d’une affiche publicitaire, dont l’auteur est Monsieur Iloko Boussengui Stéphane Germain ».
Puis, elle ajoute « celui qui se répand sur cette page d’un « Non » au référendum constitutionnel à venir use, qui plus est, de la qualité d’ancien « conseiller du DCP/Porte –parole du PDG » entretenant ainsi volontairement la confusion et la mégarde et semant potentiellement (sic) le doute dans l’esprit d’un public(resic) qu’il cherche ainsi à abuser en faisant croire qu’il est mandaté par un Parti ,au nom duquel il ne peut nullement intervenir ».
D’abord, la Secrétaire Générale du PDG ne dément pas ici que le concerné a été ou est toujours « Conseiller du DCP/ Porte –parole du parti. Cependant, elle soutient paradoxalement que ce dernier « ne peut nullement intervenir » au nom dudit parti ; Allez –y comprendre quelque chose !
Puis, elle souligne par après que la « démarche de Monsieur Iloko Boussengui Stéphane Germain est strictement personnelle et n’engage que lui-même ».
Donc, il est possible d’être Pdgiste et exprimer un point de vue personnel. C’est ce qu’a fait Monsieur Iloko et qui semble avoir irrité la Secrétaire Générale du PDG. La preuve qu’au PDG, où on la boucle ou on a droit à la guillotine, puisque Madame Angélique Ngoma menace : « en raison de ce comportement récidiviste, le Parti Démocratique Gabonais adresse par ce canal une mise en garde à l’intéressé. Le Directoire du Parti se réserve le droit de saisir, en temps opportun, les instances du Parti aux fins de prendre des mesures idoines… ». Comme quoi, à beau de chasser le naturel, il revient au galop