Il avait laissé un peu de répit aux militaires, avant de déterrer la hache de guerre, Alain Claude bilié By Nze, le tout dernier Premier Ministre d’Ali Bongo Ondimba. Ce n’est plus aujourd’hui qu’un secret de Polichinelle qu’il a décidé de se jeter à l’eau. Ce qui veut dire affronter les militaires qui détiennent aujourd’hui l’appareil de l’Etat et qui, aujourd’hui, ne tiennent pas à le lâcher.
D’autres voudraient qu’il garde le profil bas, Alain Claude Bilié By Nze, en raison de son passé peu élogieux. Mais l’homme n’est pas du genre à réduire au silence. Et si tant est parce qu’il il a servi avec zèle, faut-il le reconnaitre, le régime déchu, qu’en est-il de Jean François Ndoungou qui avait fait prendre tout le Quartier Cocotier d’assaut en 2010, parce qu’André Mba Obame voulait y tenir un meeting. Cela s’est soldé par l’assassinat d’une jeune gabonaise dans les environs d’Atsibe Ntsoss. Qu’en dirait- on également de Barro Chambrier qui jusqu’en 2016 revendiquait encore l’héritage d’Omar Bongo Ondimba. Que dire de Jean Ping, Jean François Ntoutoume Emane, Paulette Missambo et bien d’autres encore, devenus des opposants radicaux, après avoir servi le régime des Bongo, pourquoi eux continueraient à avoir droit au chapitre, pas Alain Claude Bilié by Nze ? Il traine bien des casseroles, mais plus que qui au sein du paysage politique gabonais actuel ?
Et si Ali, tout comme Oligui, se le sont disputés pour en faire l’un des dirigeants d’un PDG agonisant, c’est qu’ils lui reconnaissent certains mérites, n’est-ce pas ! Depuis lors, après s’être mis en marge dudit PDG, sans pour autant en démissionner, il s’organise, racole, séduit et se projette dans l’avenir.
Certaines sources indiquent qu’ayant été mis au courant de quelques ennuis qui le menaçaient, l’homme a pris un avion et s’est rendu à Paris. Là –bas, dans la capitale, il aurait ouvert son carnet d’adresses et, son téléphone en main, il s’est mis à appeler des personnes de l’entourage du locataire actuel du Palais présidentiel de l’Elysée en les informant de ces menaces qui pèseraient sur sa personne à Libreville. Un lobbying qui, révèlent les mêmes sources, a mordu puisque de Paris, des coups de fil sont parvenus au Palais de marbre de Libreville pour plaider sa cause.
Ceci expliquerait donc la réaction du Président de la Transition à Tchibanga, lequel s’en pis vertement au fils de Ntang Lui, ce sans mettre les gants et donc sans ménagement. Il semblait même être piqué au vif.
D’autres sources révèlent que conscient de la capacité de nuisance de celui qui apparait désormais comme l’adversaire le plus sérieux du CTRI, presqu’un empêcheur de tourner en rond, les autorités de la Transition, à commencer par leur chef ont décidé de revoir leur position vis-à-vis des partis politique et s’apprêtent à fusionner le plus grand nombre desdits partis dans un bloc qui fera face à celui que constituerait en ce moment le dernier Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba.
La bataille s’annonce donc rude, et pour le moment nous n’en sommes qu’aux escarmouches