PDG : le dernier sursaut d’orgueil de Luc Oyoubi

A la barre du tribunal de Libreville, Luc Oyoubi, l’ex-Secrétaire général par intérim du Parti Démocratique gabonais a failli être sacrifié par ses camarades qui l’ont rendu responsable des décisions prises le 07 mars 2024.

 Décisions relatives à la mise en place d’un Directoire provisoire du Parti et à la radiation  de Joséphine Nkama des effectifs dudit parti. Me Francis Nkéa Ndzigui et l’ex-première Dame reconvertie dans le showbizness contestaient ces décisions et ont saisi certaines juridictions afin de rendre justice, le Tribunal de première instance de Libreville et la Cour constitutionnelle de Transition.

 Cette dernière s’est dite incompétente d’intervenir dans les litiges au sein des partis politiques. De ce côté-là, la cause a été entendue

Par contre, l’affaire restait suspendue au niveau du tribunal de première instance de Libreville au moment où les participants au Dialogue Inclusif- exclusif d’Angondjé prenaient la décision de suspendre les activités de tous les partis politiques.

 Cependant, à la première audience du 13 avril 2024 dernier, les avocats des incriminés, les membres du Directoire Provisoire mis en place dans les conditions que nous avons révélées dans nos précédentes éditions n’ont pas manqué de chargé Luc Oyoubi, pour la simple raison que c’est ce dernier qui assumait les fonctions de Secrétaire général par intérim au moment des faits.

Sachant de quelle manière et dans quelles conditions ces décisions ont été prises, son sang n’a fait qu’un tour. Dans un sursaut d’orgueil personnel et pour s’en dédouaner, il pondu tout de suite un communiqué invitant tous les membres du Secrétariat exécutif, du moins ceux qui étaient concernés à une importante réunion dont l’ordre jour proposé par lui était : annulation de la décision de mise en place du Directoire provisoire dont Paul Biyoghe Mba le Premier Vice-président et Angélique Ngoma la Secrétaire général, puis comme deuxième point de cet ordre du jour, le transfert des charges du Secrétaire général au Secrétaire général adjoint 2 du parti. Une véritable patate chaude qu’il a proposé de transférer dans les mains de ce dernier. Ce d’autant plus qu’il savait que le Directoire qu’il voulait faire annuler était une émanation du haut lieu, qu’il était la contre- proposition de celui voulu par la Sablière où s’est constitué un front des nostalgiques du régime déchu.

Le Dialogue Inclusif- exclusif d’Angondjé a finalement mis tout le monde dos à dos

 

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