Alors que Tsahal, l’armée de l’Etat hébreux, l’une des plus puissantes du monde, imaginait que son intervention dans la bande de Gaza allait être un long fleuve tranquille, Huit mois après, elle se rend compte aujourd’hui que tel n’est guère le cas. Elle rencontre une farouche résistance de la part de la branche armée du Hamas qui lui mène une guerre asymétrique. Elle est tellement asymétrique que l’armée de l’Etat Sioniste est obligée de bombarder les hôpitaux, les marchés, les internats, les orphelinats et tout autre lieu public. Et c’est le carnage. Les morts se comptent par dizaines de milliers. Du coup, d’aucuns n’hésitent plus de parler de « génocide », on n’en est pas loin.
Tout en fixant une fixation sur la guerre qui se déroule en Ukraine, les pays occidentaux ferment les yeux et n’appellent que du bout des lèvres à la retenus, tout en envoyant des tonnes d’armes en Israël, cependant que les Palestiniens de la Bande de Gaza ne reçoivent que des sacs de farine qui leur sont largués du ciel, l’armée de benjamin Netanyahu empêchant toute entrée dans le territoire palestinien de camions transportant des vivres destinés aux populations civiles. Moralité, la famine menace des millions de personnes qui n’ont plus accès l’eau potable. C’est l’enfer sur terre.
De l’autre côté de l’Océan Atlantique, le clientélisme électoral empêche les Démocrates au pouvoir et qui tiennent à « rebeloter » à ne pas condamner clairement cette situation faite d’injustices en tous genres. A la Maison Blanche Joe Biden se contente de quelques effets de manche et autres coups de menton, tout se gardant d’irriter, pour sa réélection, le puissant lobby juif des Etats-Unis d’Amérique. Allié naturel d’Israël depuis sa création en 1948, les Républicains poussent au va-t’en guerre et soutiennent sans réserves le pouvoir conservateur, sioniste et raciste de Tel Aviv. Ils trouvent même les Démocrates un peu trop mous vis-à-vis de ceux qu’ils traitent de terroristes, les résistants de la cause palestinienne.
Et voilà qui a poussé les Etudiants de diverses universités nord-américaines à monter au créneau. Depuis un certain nombre de jours, à Dallas au Texas, à New-York (Columbia), en Californie, ils occupent des campus et campent, font entendre leur voix, dont celle de la cause palestinienne et décolèrent pas. Donald Trump, potentiel candidat du Parti républicain à la prochaine élection présidentielle dont on sait le penchant pour le racisme et la xénophobie condamne. Il soutient même tous ces étudiants qu’il traite de « terroristes » viennent de pays étrangers et appelle Joe Biden à durcir la répression vis-à-vis de ces derniers.
Il n’y a pas que dans les campus du pays de l’Oncle l’on Sam que l’on observe ce genre de manifestations. Leur effet de contagion a atteint la France, l’Angleterre et bien de pays du Proche et Moye Orient.
Tout comme le conflit de l’Ukraine, la guerre de Gaza qui s’importe de plus en plus, peut être cette étincelle à même d’embraser le monde entier, si on n’y prend garde. Et comme en I914 et 1936, le principal foyer de diffusion sera toujours l’Occident Judéo-chrétien.