La vague bleue raciste et xénophobe a déferlé sur la France

Lorsque l’on vote pour des hommes et des femmes  racistes, xénophobes et islamophobes, cela ne voudrait-il pas dire que l’on partage soi-même ces mêmes valeurs ?

 Avec les élections qui viennent d’avoir lieu en France, et qui ont vu le Rassemblement National(RN) de la famille Lepen rafler la mise, il y en a qui soutiendront toujours que la majorité de Français n’épousent pas les thèses de ce parti politique d’inspiration néonazie, et que ce sont les conditions de vie économique et sociale qui les poussent à plébisciter ses candidats dans les urnes.

 Dans quel pays du monde capitaliste il n’existe aucun chômeur, où la précarité n’existe point, toutes les conditions étant réunies  pour que tout le monde soit décemment logé, mange à sa faim, ait accès à l’éducation et à la santé, et qui ne connaitrait pas l’insécurité ?

 Si ce sont ces tares et carences qui peuvent rendre racistes, xénophobes et islamophobes, beaucoup de pays de la périphérie du centre capitaliste mondial le seraient depuis des siècles.

Les Français sont fondamentalement, historiquement, et de manière atavique, racistes, conquérants, dominateurs, hégémoniques et xénophobes.  Ils  l’ont prouvé tout au long de l’histoire des sociétés humaines. D’autres peuples ne sont constitués, pour eux, rien que de sous-hommes qu’ils peuvent réduire à l’esclavage, exploiter leur force de travail, envahir et dominer en arrachant leurs richesses, puis repousser lorsqu’ils tentent de s’approcher de leur pays en criant au « Grand remplacement ».

Ce sont les esclaves noirs d’Afrique, déportés en Amérique et dans les Antilles qui ont en partie financé la révolution industrielle du 18è siècle, de par leur travail servile dans les plantations de coton, de canne à sucre et las mines d’or et autres matières précieuses de ces régions du monde. Ce sont également les matières premières des colonies, pillées sans scrupule et vergogne qui ont alimenté les industries en métropole, et cela ne s’est pas arrêté avec la décolonisation.

Tout ceci a généré le sous-développement et donc la paupérisation, la précarité de la vie et la misère généralisée. Ces autres peuples peinent aujourd’hui à en sortir. Et cela fait des décennies.

Ils prennent même ces  autres peuples pour des idiots qu’ils prétendent, eux les Français, être des exportateurs mondiaux agrées de la civilisation, de la démocratie, des libertés fondamentales et l’humanisme. En quoi ces vertus sont-elles synonymes de traite des Noirs, de colonialisme et de néocolonialisme, de nazisme, de xénophobie et à quel moment de l’histoire de l’humanité les ont-ils découvertes ?

 

Heureusement que, comme à l’issue la deuxième guerre mondiale, lorsqu’ils ont été maintenus sous le joug colonial plusieurs années après   avoir sacrifié des vies contre le nazisme, l’éveil  des peuples de l’ex-empire colonial français se fait de nouveau sentir çà et là . La France est devenue indésirable partout en Afrique, notamment  subsaharienne. Et si les néonazis lepénistes accèdent au pouvoir en France, comme cela se dessine, il va falloir leur opposer un panafricanisme qui rabattrait les cartes entre les anciennes colonies françaises d’Afrique et l’euro-nazisme qui a désormais pignon sur rue sur le vieux continent, l’Europe. Il va falloir dire aux Lepen, Zeimmour, Melloni et à d’autres leaders d’extrême droite néonazie européenne : l’Afrique aux Africains !

Laisser un commentaire