Il a fait d’Alain Claude Bilié By Nze sa principale cible, presque son ennemi. Il ne se détermine rien qu’en fonction de sa personne, de son positionnement et de ses prises de position, même s’il affiche les apparences d’un farouche opposant à Brice Clotaire Oligui Nguema après que ce dernier l’a sorti de prison en interférant dans le domaine judiciaire, au mépris du sacro- saint principe de la séparation des pouvoirs, avant d’en faire un député au sein du Parlement de Transition. Lors du débat référendaire de novembre 2024, il avait fait savoir que son « Non » à l’actuelle constitution, n’était pas le même que celui d’Alain Claude Bilié By Nze. Un niveau de haine que l’on qualifierait de viscéral !
De même qu’il a donné l’impression de se chercher entre l’anarcho-syndicalisme et l’affairisme, de la même façon s’embrouille –t-il aujourd’hui dans la sphère politique en se trompant de Cible.
Alain Claude Bilié By Nze n’est plus aux responsabilités. Et lorsqu’il l’était, il y avait été appelé, d’abord par Omar Bongo Ondimba, puis par Ali Bongo Ondimba, lesquels furent protégés et sécurisés par une Garde républicaine commandée par Brice Clotaire Oligui Nguema.
Et si tant est que Jean Rémy Yama Lendoye aurait de l’aversion et serait allergique à tous ceux qui étaient associés à l’exercice du pouvoir déchu, quid alors de Jean François Ndoungou qui siège avec lui au parlement de Transition ; de Carmélia Ntoutoume Leclercq, l’actuelle Ministre de l’Education nationale ; d’Hermann Immongault, le désormais tout puissant Ministre de l’Intérieur ; de Séraphin Moudounga, le Président du Conseil 2conomique, social, et environnemental, celui –là qui avait supprimé la bourse d’études allouée aux élèves des collèges et lycées, sous prétexte que cet argent devait servir à la construction des infrastructures scolaires ; de Charles Mba Ekome ; de Raymond Ndong Sima – pendant deux ans Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, au cas où il l’aurait oublié- de tout le staff actuel du Cabinet présidentiel, du Directeur de Cabinet –qui n’était autre que celui de Marie Madeleine Mborantsouo- à la Secrétaire particulière, en passant par le Secret Général de la Présidence de la République ? Ce sont là des visages bien connus de l’époque d’Ali Bongo Ondimba. Certains ont même servi son père et sont aujourd’hui tapis à l’ombre du CTRI. Il s’agit de tous ces opposants d’hier qui prétendaient lutter pour la démocratie, l’Etat de droit, la transparence électorale, les libertés fondamentales et qui ont courbé l’échine en soutenant une loi fondamentale porteuse des germes de l’autocratie et de la discrimination.
Si le problème de Jean Rémy Yama Lendoye est alors de faire le procès du système des Bongo, Alain Claude Bilié By Nze ne manquera pas d’être présent à la barre, ainsi que tout ce beau monde qu’il épargne pour n’appeler au bûcher rien que le tout dernier Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba. C’est la raison fondamentale qu’il ne cesse de plaider pour la convocation d’une « Commission « Vérité- Justice et réconciliation » aux fins qu’éclatent toutes les vérités et que les Gabonais sachent qui a fait quoi et qui est responsable de quoi ?
A ce propos, Jean Remy Yama Lendoye lui-même peut-il se prévaloir d’une bonne moralité lorsqu’on sait les casseroles qu’il traine concernant une affaire d’immobilier à AKanda ?
En faisant d’Alain Claude Bilié By Nze, ennemi de Brice Clotaire Oligui Nguema, son ennemi ne fait-il pas, de facto, de ce dernier son ami ? C’est tout comme.
