Le quiproquo voulu et volontairement entretenu

Le quiproquo voulu et volontairement entretenu

Manifestement, depuis quelques mois, un quiproquo est volontairement voulu et entretenu, et à dessein,  entre les soutiens indéfectibles du CTRI-PDG et Alain Claude Bilié By Nze. Les premiers refusent d’admettre que, tout en assumant ses responsabilités en tant que l’un des principaux acteurs du pouvoir déchu, ce dernier a décidé d’opérer une rupture totale avec le système qu’il a servi

 Il l’a encore clamé haut fort lors de sa dernière déclaration publique, répondant ainsi à ceux qui l’accusent de n’être qu’un pion de Brice Clotaire Oligui, pour ne pas dire de l’ensemble du CTRI. Ceux qui entretiennent volontairement ce quiproquo n’en sont pas toujours convaincus. Et pourtant, il leur a dit, pour qui l’entendent bien : « j’ai fini avec le système Bongo-PDG. Je prends ma part de responsabilité, pas de culpabilité ».

Le terme « Système » utilisé ici  en dit long. Il est lourd de signification. Il édifie, du moins devrait édifier, tous ceux qui depuis 2009 focalisent, exclusivement, le débat politique gabonais rien que sur la personne d’Ali Bongo Ondimba, cherchant ainsi à se dédouaner de leurs propres responsabilités dans la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays.

 Lesquels prennent l’habile raccourci de résumer l’histoire politique du Gabon postcolonial aux seules quatorze (14) années du magistère du successeur, par dévolution monarchique, de son père. Ainsi veulent-ils apparaitre blancs comme neige. Eux n’ont jamais été mêlés à quoi que ce soit dans la gestion du pays tout le règne de la dynastie des Bongo. Ce sont des extra-terrestres tombés du ciel, n’ayant rien à voir avec tout ce qui s’est passé au Gabon de 1967 à nos jours.

 Sur le plan politique, ils ignorent tout de l’époque où le PDG, par exemple, fut un parti-Etat et n’ont jamais connu les moments fastes de la rénovation –parfois rénovée- l’époque du PDG ossu, PDG ossu, PDG mbê mbê, PDG Milôlô. De l’assassinat de Germain Mba, de Ndouna Dépenaud, du colonel Djoué Dabany , du capitaine Mandza, de la marche et des arrestations de la Gare routière de 1981 et de bien d’autres évènements encore, survenus pendant l’ère du parti unique, eux n’ont jamais rien entendu parler.

 Tout comme ils n’étaient encore nés lors d’autres dramatiques évènements survenus au Gabon après la restauration de la démocratie multipartite à l’issue de la Conférence nationale de mars-avril 1990 : l’assassinat de Joseph Rédjembé, de Martine Oulabou, les tueries de 1993, de 2005, de 2009 et 20016 au moment des coups d’Etat électoraux vécus dans le pays.

Dans le domaine de l’économie, ils ignorent tout de la faillite de la plupart d’entreprises publiques et parapubliques telle la compagnie aérienne « Air Gabon » -qui faisait la fierté des Gabonais- d’Hévégab, d’AGRO-Gabon, de Promo-Gabon, de l’Octra, d’Africa n01, de Sossuo, de Sotéga, de Sociga, pour ne citer que celles-là.

Au plan social, ces extra-terrestres n’étaient pas encore sur terre lorsqu’ont germé et se sont développés les nombreux bidonvilles des grands centres urbains du pays, là où des milliers et des milliers de Gabonais s’entassent et survivent, comme ils le peuvent, dans des taudis ,cohabitant avec des rats, des cafards, de dangereux reptiles, à la merci des maladies épidémiques et autres intempéries. Ils n’ont pas vu, non plus, ces extra-terrestres, monter de manière vertigineuse la courbe du chômage, notamment des jeunes. Du délabrement et de la déliquescence des systèmes éducatifs et sanitaires, ils n’y sont pour rien, les Jean François Ntoutoume Emane et sa progéniture, Zacharie Myboto et famille, Jean Ping et famille, Didjob Divungi Di Ding, Louis Gaston Mayila, Guy Nzouba Ndama, les Chambrier –père et fils- Jean Pierre Lemboumba Lepandou, Paul Biyoghe Mba, Angélique Ngoma, Paulette Missambo, Jean François Ndoungou, Séraphin Moudounga, Raymond Ndong Sima. En résumé tous ceux qui scandent aujourd’hui CTRI Oye, oye et qui ont été associés à l’exercice du pouvoir sous Omar Bongo Ondimba, et pour certains sous Ali Bongo Ondimba.

C’est à tout ce beau monde qu’Alain Claude Bilié By Nze rappelle qu’il s’agit d’un « système » auquel ils ont tous appartenu, lequel a posé  des actes et généré des tares, le bilan d’un tel « système » ne pouvant être incombé au seul Ali Bongo Ondimba et encore moins à lui. Ce « système ne veut pas mourir, mais nous devons le faire disparaitre » a-t-il martelé.

Au regard de la situation économique et sociale actuelle, il rappelle également à tous ces amnésiques  de leur passé, lesquels ont fait allégeance au CTRI, que « les militaires ont montré qu’ils n’étaient pas à la hauteur ».Que « La situation économique et financière du pays est catastrophique, tous les indicateurs étant au rouge ». Puis il souligne que c’est là : « la conséquence directe de la gouvernance des copains, coquins et consanguins, avec de mauvais choix d’investissements » Se tournant vers l’avenir, après avoir interrogé le passé, en commençant par son propre passé, il avoue et révèle : «  j’ai fait mon chemin de Damas, c’est-à-dire mon introspection. J’ai compris ce que mes compatriotes m’ont reproché à moi et au système », avant d’en venir au changement en martelant : « tout ceci doit changer ». Et pour que ce changement se réalise, il entend personnellement se mettre à contribution en déclarant, avec humilité : « j’ai l’expérience, la compétence et la connaissance des dossiers nationaux et internationaux. Je suis prêt. Puis, avec un brin d’ironie il ajoute « J’ai servi le père, j’ai servi le fils, je ne servirai pas l’aide de camp ».

Malgré toute cette profession de foi et même ces confessions, ceux-là qui entretiennent des échanges de sourds- muets avec lui continuent de ressasser aux oreilles de qui veut l’entendre que le mal du Gabon, c’est Alain Claude By Nze, lequel aurait fait tuer Germain Mba, le colonel Djoué Dabany, Ndouna Dépénaud, le capitaine Mandza, Joseph Rédjembé, l’institutrice Martine Oulabou ; ordonné la répression de la Gare routière de 1981 ; demandé de tirer sur les Gabonais en 1993- alors qu’il n’était encore que sur les bancs de l’Université Omar Bongo- ; qu’il serait à l’origine de tous les coups de force électoraux vécus dans le pays, dont plus particulièrement celui de 2016, en ordonnant la prise d’assaut du Quartier Général de Jean Ping.

 Sur le plan économique et financier, ceux qui prennent des raccourcis pour résumer l’histoire du Gabon en ne la datant rien que depuis 2009 lui mettent également sur le dos toutes les faillites des entreprises publiques et parapubliques ; les détournements des deniers publics et autres malversations financières datant de l’époque même d’Omar Bongo Ondimba ; le marasme social se caractérisant par une montée vertigineuse de la courbe du chômage des jeunes , le mal-vivre dans les bidonvilles où sévit l’insécurité, la dégringolade du pouvoir d ’achat des ménages les plus modestes.

Des chefs d’accusation et un procès dont, même le plus minable des avocats ne peut que gagner.Manifestement, depuis quelques mois, un quiproquo est volontairement voulu et entretenu, et à dessein,  entre les soutiens indéfectibles du CTRI-PDG et Alain Claude Bilié By Nze. Les premiers refusent d’admettre que, tout en assumant ses responsabilités en tant que l’un des principaux acteurs du pouvoir déchu, ce dernier a décidé d’opérer une rupture totale avec le système qu’il a servi

 Il l’a encore clamé haut fort lors de sa dernière déclaration publique, répondant ainsi à ceux qui l’accusent de n’être qu’un pion de Brice Clotaire Oligui, pour ne pas dire de l’ensemble du CTRI. Ceux qui entretiennent volontairement ce quiproquo n’en sont pas toujours convaincus. Et pourtant, il leur a dit, pour qui l’entendent bien : « j’ai fini avec le système Bongo-PDG. Je prends ma part de responsabilité, pas de culpabilité ».

Le terme « Système » utilisé ici  en dit long. Il est lourd de signification. Il édifie, du moins devrait édifier, tous ceux qui depuis 2009 focalisent, exclusivement, le débat politique gabonais rien que sur la personne d’Ali Bongo Ondimba, cherchant ainsi à se dédouaner de leurs propres responsabilités dans la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays.

 Lesquels prennent l’habile raccourci de résumer l’histoire politique du Gabon postcolonial aux seules quatorze (14) années du magistère du successeur, par dévolution monarchique, de son père. Ainsi veulent-ils apparaitre blancs comme neige. Eux n’ont jamais été mêlés à quoi que ce soit dans la gestion du pays tout le règne de la dynastie des Bongo. Ce sont des extra-terrestres tombés du ciel, n’ayant rien à voir avec tout ce qui s’est passé au Gabon de 1967 à nos jours.

 Sur le plan politique, ils ignorent tout de l’époque où le PDG, par exemple, fut un parti-Etat et n’ont jamais connu les moments fastes de la rénovation –parfois rénovée- l’époque du PDG ossu, PDG ossu, PDG mbê mbê, PDG Milôlô. De l’assassinat de Germain Mba, de Ndouna Dépenaud, du colonel Djoué Dabany , du capitaine Mandza, de la marche et des arrestations de la Gare routière de 1981 et de bien d’autres évènements encore, survenus pendant l’ère du parti unique, eux n’ont jamais rien entendu parler.

 Tout comme ils n’étaient encore nés lors d’autres dramatiques évènements survenus au Gabon après la restauration de la démocratie multipartite à l’issue de la Conférence nationale de mars-avril 1990 : l’assassinat de Joseph Rédjembé, de Martine Oulabou, les tueries de 1993, de 2005, de 2009 et 20016 au moment des coups d’Etat électoraux vécus dans le pays.

Dans le domaine de l’économie, ils ignorent tout de la faillite de la plupart d’entreprises publiques et parapubliques telle la compagnie aérienne « Air Gabon » -qui faisait la fierté des Gabonais- d’Hévégab, d’AGRO-Gabon, de Promo-Gabon, de l’Octra, d’Africa n01, de Sossuo, de Sotéga, de Sociga, pour ne citer que celles-là.

Au plan social, ces extra-terrestres n’étaient pas encore sur terre lorsqu’ont germé et se sont développés les nombreux bidonvilles des grands centres urbains du pays, là où des milliers et des milliers de Gabonais s’entassent et survivent, comme ils le peuvent, dans des taudis ,cohabitant avec des rats, des cafards, de dangereux reptiles, à la merci des maladies épidémiques et autres intempéries. Ils n’ont pas vu, non plus, ces extra-terrestres, monter de manière vertigineuse la courbe du chômage, notamment des jeunes. Du délabrement et de la déliquescence des systèmes éducatifs et sanitaires, ils n’y sont pour rien, les Jean François Ntoutoume Emane et sa progéniture, Zacharie Myboto et famille, Jean Ping et famille, Didjob Divungi Di Ding, Louis Gaston Mayila, Guy Nzouba Ndama, les Chambrier –père et fils- Jean Pierre Lemboumba Lepandou, Paul Biyoghe Mba, Angélique Ngoma, Paulette Missambo, Jean François Ndoungou, Séraphin Moudounga, Raymond Ndong Sima. En résumé tous ceux qui scandent aujourd’hui CTRI Oye, oye et qui ont été associés à l’exercice du pouvoir sous Omar Bongo Ondimba, et pour certains sous Ali Bongo Ondimba.

C’est à tout ce beau monde qu’Alain Claude Bilié By Nze rappelle qu’il s’agit d’un « système » auquel ils ont tous appartenu, lequel a posé  des actes et généré des tares, le bilan d’un tel « système » ne pouvant être incombé au seul Ali Bongo Ondimba et encore moins à lui. Ce « système ne veut pas mourir, mais nous devons le faire disparaitre » a-t-il martelé.

Au regard de la situation économique et sociale actuelle, il rappelle également à tous ces amnésiques  de leur passé, lesquels ont fait allégeance au CTRI, que « les militaires ont montré qu’ils n’étaient pas à la hauteur ».Que « La situation économique et financière du pays est catastrophique, tous les indicateurs étant au rouge ». Puis il souligne que c’est là : « la conséquence directe de la gouvernance des copains, coquins et consanguins, avec de mauvais choix d’investissements » Se tournant vers l’avenir, après avoir interrogé le passé, en commençant par son propre passé, il avoue et révèle : «  j’ai fait mon chemin de Damas, c’est-à-dire mon introspection. J’ai compris ce que mes compatriotes m’ont reproché à moi et au système », avant d’en venir au changement en martelant : « tout ceci doit changer ». Et pour que ce changement se réalise, il entend personnellement se mettre à contribution en déclarant, avec humilité : « j’ai l’expérience, la compétence et la connaissance des dossiers nationaux et internationaux. Je suis prêt. Puis, avec un brin d’ironie il ajoute « J’ai servi le père, j’ai servi le fils, je ne servirai pas l’aide de camp ».

Malgré toute cette profession de foi et même ces confessions, ceux-là qui entretiennent des échanges de sourds- muets avec lui continuent de ressasser aux oreilles de qui veut l’entendre que le mal du Gabon, c’est Alain Claude By Nze, lequel aurait fait tuer Germain Mba, le colonel Djoué Dabany, Ndouna Dépénaud, le capitaine Mandza, Joseph Rédjembé, l’institutrice Martine Oulabou ; ordonné la répression de la Gare routière de 1981 ; demandé de tirer sur les Gabonais en 1993- alors qu’il n’était encore que sur les bancs de l’Université Omar Bongo- ; qu’il serait à l’origine de tous les coups de force électoraux vécus dans le pays, dont plus particulièrement celui de 2016, en ordonnant la prise d’assaut du Quartier Général de Jean Ping.

 Sur le plan économique et financier, ceux qui prennent des raccourcis pour résumer l’histoire du Gabon en ne la datant rien que depuis 2009 lui mettent également sur le dos toutes les faillites des entreprises publiques et parapubliques ; les détournements des deniers publics et autres malversations financières datant de l’époque même d’Omar Bongo Ondimba ; le marasme social se caractérisant par une montée vertigineuse de la courbe du chômage des jeunes , le mal-vivre dans les bidonvilles où sévit l’insécurité, la dégringolade du pouvoir d ’achat des ménages les plus modestes.

Des chefs d’accusation et un procès dont, même le plus minable des avocats ne peut que gagner.

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