« Concorde » ou discorde…il faut choisir

L’hymne national de la République gabonaise est la « Concorde ». Ainsi en ont voulu les pères- fondateurs de la Nation. Ce fut tout un message envoyé aux générations futures. Les mêmes pères-fondateurs de la Nation ont également voulu que cette dernière ait comme devise : « Union- Travail – justice.

 Ce qui voulait dire : « Union » dans la concorde, « Travail », en terme d’effort à fournir par l’homme gabonais, des deux sexes, pour développer son pays, en transformant les richesses du sol et du sous-sol dont il regorge, en biens matériels, ce par un effort quantitatif et qualitatif. Ces richesses pouvant avoir une influence certaine sur le bien-être global des populations, lorsqu’elles sont produites par les Gabonais eux-mêmes Et  « Justice » pour que lesdites  richesses produites soient réparties au profit du plus grand nombre, pour la prospérité de tous. Ce qui est devenu « l’essor vers la félicité », afin de donner une sonorité spirituelle au message envoyé à travers l’hymne national.

 Autre message à caractère spirituel envoyé par les pères-fondateurs de la Nation : la « maternité allaitante ». Elle symbolise l’héritage matriarcal de tous les peuples du Gabon, même si certains ont connu des évolutions vers le patriarcat imposé par la culture judéo-chrétienne.

Ce fut cela le sens donné à l’hymne  à la devise de la future nation gabonaise et à d’autres symboles de la République et de cette future Nation.

Les dispositions discriminatoires que risque de contenir la nouvelle loi fondamentale, si elle est adoptée tel que l’ont proposé les participants au Dialogue national inclusif-exclusif d’Angondjé, et presque entérinées par les parlementaires de la Transition, vont donc remettre  totalement en cause les fondements mêmes de la Nation, en sapant son unité, pour que s’installe dans le pays la discorde, en lieu et place de la concorde. Laquelle discorde pourrait empêcher les Gabonais de travailler, de produire les richesses dont ils ont besoin, afin d’amorcer un véritable développement économique et social et tendre vers le bien-être global des populations.

Est-ce l’objectif que cherchent à atteindre ceux qui ont perpétré le coup d’Etat du 30 août 2023, ouvert une période une période de transition, aux fins de restaurer les institutions de la République ? Beaucoup pourraient être désagréablement déçus.

Redisons-le, en continuant à insister là-dessus : la rivière n’aurait pas emprunté une trajectoire sinueuse, jalonnée de méandres, si elle avait été conseillée.

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