Dans cette affaire-là, on ne sait qui la loi doit amnistier, les auteurs des répressions sanglantes et meurtrières de 1993, 2009 et 2016, ou alors, dans cette affaire-là, ceux du coup d’Etat militaire du 30 août 2023. Dans cette affaire- là, on se perd en conjectures.
Toujours dans cette affaire-là, si tant est qu’il faille une relecture des dramatiques évènements du passé, ceux qui, dans cette affaire-là, ont fait couler des torrents de sang dans le pays et endeuillé plusieurs familles, ceux qui militent pour une Commission « Justice, vérité, réconciliation et réparation » ont alors raison.
On ne peut, dans cette affaire-là, signer un chèque en blanc à certains bourreaux du peuple, y compris dans cette affaire-là, ceux-là qui sont tapis dans l’ombre du CTRI et qui ne souhaitent pas du tout, dans cette affaire-là, mais alors pas tout, que l’on se penche sur ce qui s’est passé en 2009, surtout pas, dans cette affaire-là en 2016 lorsque, dans cette affaire-là, la Quartier général du candidat Jean Ping a été nuitamment bombardé , et que plus d’une dizaines de Gabonais tués .
Apparemment pour certains, il n’est pas question de soulever ce lièvre, dans cette affaire-là. A écouter les uns et les autres dans cette affaire- là, il faut tout simplement amnistier les auteurs du coup d’Etat militaire du 30 août2023. Et pourtant, dans cette affaire-là dit-on, tout se serait passé dans cette affaire- là « sans effusion de sang ».
Doit –on alors, dans cette affaire-là, amnistier des gens qui n’ont tué personne et qui, de surcroît, dans cette affaire-là, ont posé un acte salué par la majorité de Gabonais. Il y a là, dans cette affaire-là, quelque chose d’illogique.
A moins, dans cette affaire-là, qu’il s’agisse d’une amnistie par anticipation, dans la perspective des évènements futurs. Ce qui voudrait dire, dans cette affaire-là, qu’une fois amnistiés, les auteurs du du Coup d’Etat militaire du 30 août 2023 bénéficieront, d’avance, d’une immunité qui les mettra à l’abri de toute poursuite judiciaire au cas où, dans cette affaire-là, ils seraient eux-aussi amenés à réprimer et à tuer.
Compliqué, et même très compliqué, de penser dans cette affaire-là, que le peuple gabonais serait sorti de l’auberge.