Hervé Patrick Opiangah : un gros caillou dans la chaussure des autorités de la transition

Hervé Patrick Opiangah ne désarme pas. Il veut en découdre avec ceux-là qui ont manœuvré avec lui pour que  surviennent les évènements du 30 août 2023. Bien avant cela, il avait eu maille à partir avec la « Young Team » de Sylvia Aimé Valentin Bongo Ondimba et son fils Noureddin Valentin Bongo Ondimba, laquelle lui fait voir de toutes  les couleurs, lui qui était auparavant dans le secrets des dieux au Palais de marbre du bord de mer de Libreville. Il n’y avait pas d’Ali Bongo Ondimba sans Hervé Patrick Opiangah .Les deux hommes étaient inséparables et complices. HPO était celui-là qui enfilait la veste d’Ali Bongo après une réunion. C’était presque la lune de miel. L’on se souviendra que le dernier cité fut le révélateur et  détonateur des opérations « scorpion » et « Mamba » qui avaient mis hors d’état de nuire certains cols blancs de la haute administration gabonaise et même des membres du gouvernement qui avaient excellé dans des détournements massifs des deniers publics, les quels s’étaient retrouvés par la suite dans les geôles de la Prison centrale de Gros Bouquet de Libreville. Le cas de Gambia, Ngoubou ou et consorts. La preuve que HPO était bel et bien dans les secrets des dieux. Il était l’hirondelle qui annonçait le printemps.

Avant la « Young Team », il fut d’abord ostraciser par la bande à Laccruche Alliangha. Les couloirs du Palais de marbre du bord de mer de Libreville ne lui étaient plus familiers lorsqu’elle y régnait. Même Joséphine Nkama, alias Dabani et son frère « Associé » n’accédaient plus à leur fils. L’on se souvient encore du fameux sit-in de la Sablière, devant la résidence de ce dernier.

 Et vint la prise du pouvoir par Noureddin et sa suite. Les choses se corsèrent de plus en plus pour HPO en termes de disgrâce. Il ne pouvait plus accéder à celui qui fut jadis son mentor protecteur. A beau menacer de sortir des rangs de la défunte majorité  présidentielle pour l’émergence (sic), rien n’y fit. A Louis, on s’en moquait et ironisait sur son sort.

Normal donc que HPO ait été associé à la chute d’Ali Bongo Ondimba et à la descente aux enfers de la « Young Team ». Sans être lui-même un homme en treillis, il en fut même l’un des principaux artisans. Et ce n’est guère par pur hasard qu’il fut membre du tout premier gouvernement de la Transition. C’était-là la contrepartie du rôle qui a été le sien dans les évènements du 30août 2023. Contrepartie méritée, pourrait-on dire.

Puis les relations se sont progressivement dégradées entre le fils de Mounana et le CTRI. Ce dernier a-t-il fait preuve de boulimie « pouvoiriste » et financière en montant les enchères ? C’est ce qu’avancent certaines sources proches de ces milieux. Moralité, il a vite été débarqué de l’équipe dirigée par Raymond Ndong Sima. Et depuis lors, il est entré en guerre ouverte contre les autorités de la Transitons.

 La première balle tirée fut cette affaire des deux activistes Stéphane Zeng et Landry Washington. Il les sait très proches du Président de la Transition et tient à leur régler des comptes anciens en les attaquant en justice pour diffamation et accusations mensongères. Dans le milieu de la justice, HPO a son faisceau de relations et s’en sert à bon escient. Il en est de même des milieux politiques et syndicaux où il entretient également un faisceau de relations. N’a-t-il pas déjà mis en place une plateforme politique dénommée « Vision 2025 ». Tout un projet !

 D’où les mandats d’arrêt émis contre les deux activistes. L’un d’entre eux, Landry Washington, vient même de faire un court séjour à la Prison centrale de Gros Bouquet de Libreville. Il s’en est sorti tout en engendrant une polémique sur l’emprise du pouvoir exécutif sur le judiciaire. Cependant l’affaire reste pendante.

La deuxième balle tirée par HPO est cette autre affaire Web cor dans laquelle sont impliquées la Mairie de Libreville et l’Agence judiciaire de l’Etat. , Il s’agit du projet de construction d’un grand marché à Libreville à l’emplacement des Jardins de la Peyrie. Une escroquerie à grande échelle avec des présumées rétrocommissions distribuées çà et là. En portant plainte contre X, HPO sait que le CTRI pourrait être éclaboussé vu qu’à l’Agence judiciaire de l’Etat, il y soupçonne un et/ ou une protégé(e)

Le feuilleton HPO- CTRI ne fait alors que commencer   

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