Gabon / les retrouvailles des filles et fils de la Nyangou : Maganga Moussavou comme un éléphant au milieu de la porcelaine

Sous la bannière de Nyangou, entre par là une association regroupant les filles et fils de la Ngounié, ces derniers se sont retrouvés récemment quelque part à Libreville. Pour les organisateurs, cela faisait très longtemps qu’ils rêvaient d’une telle rencontre, même si d’aucuns considèrent qu’il s’agit d’une sorte de repli géo-ethniques. Ils y étaient tous ou presque et il y a eu de l’engouement. Les plus âgés et les plus emblématiques, Didjob Divungi Di Ding, Louis Gaston Mayila, Norbert Diramba, David Mbadinga et bien d’autres, dont le bien-aimé Pierre Claver Maganga Moussavou.

A cette occasion, selon les témoins présents dans la salle, et ils étaient nombreux, si Maître Louis Gaston Mayila, par exemple, a tenu des propos émouvants qui ont fait écraser une larme à plus d’un, en regrettant, avec son lyrisme habituel, que les filles et fils de la Nyanga ont rarement eu de temps de se retrouver, tel n’a pas été le cas de Pierre Claver Maganga qui était là et qui en a profité pour régler ses comptes à certains.

 Comme un éléphant au milieu de la porcelaine, il s’en est pris presqu’à tout le monde. Jean Norbert Diramba par exemple, a été traité par lui de « receleur » et l’intéressé n’a pas jugé opportun de réagir. D’autres  en ont eu pour leurs comptes, le bouvier de Moutassou estimant qu’il était le seul digne fils de la Ngouni

 Sont passés à la casserole les ministres du gouvernement de la Transition Nziengui Nzoundou ainsi que celui de la Santé, ces derniers n’étaient pourtant pas dans la salle, empêchés par leur déplacement dans le Haut- Ogooué où ils accompagnaient le Président de la Transition ; Ce dernier non plus été épargné ; Maganga Moussavou ne manquant pas de le traiter de « Président- Aide de Camp.  Même les Vungu ; le clan de sa chère épouse Albertine en ont pris pour leur grade.

Des écarts qui ont irrité plus d’un, ce d’autant plus que tel n’était pas le but de la rencontre, laquelle se voulait une occasion d’échanges fraternels, de communion et de vivre- ensemble entre filles et fils de la Nyanga et de la Ngounié. C’est sûr que dans l’avenir, beaucoup réfléchiront plus d’une fois avant de répondre présents à une telle rencontre.

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