Il ne pouvait plus tenir plus longtemps tellement tout le monde commençait à le lâcher, son âge, son organisme, ses capacités physiques et cognitives et aussi ses soutiens au sein de son parti, les Démocrates. Il s’est alors résolu à abandonner par jet d’éponge, non sans passer le flambeau à sa vice- présidente, Kamala Harris. Apparemment cela a boosté la ^précampagne de son camp politique qui n’y croyait plus et commençait à baisser les bras devant le « taureau » Trump qui lui pensait qu’il n’allait faire qu’une bouchée à ce Joe qui ne tenait plus sur ses deux pieds et qui marmonnait à peine sans trop savoir ce qu’il dit.
Face ce « taureau » de Trump kamala Harris va-t-elle faire le poids. De mère indienne et de père jamaïcain, elle est le symbole de l’Amérique diversifiée, comme l’était Barak Obama. Et cela constitue un atout pour elle. Les Noirs d’Amérique ; les Amérindiens, les Latino-Américains pourront en grande majorité jeter leur dévolu sur elle. Contrairement au conservateur suprémaciste Trump, elle défend aussi un certain nombre de thèses progressistes tels le droit à l’avortement très cher chez la gent féminine du pays de l’oncle Sam ainsi le droit des LGBT, un autre atout qui pourra lui apporter beaucoup de voix. Elle bénéficiera du bon bilan économique de Joe Biden
Ses faiblesses, sa candidature tardive alors que son adversaire avait déjà pris de l’avance, même si en 24 heures, il a fait lever beaucoup de fonds, Près de 81 millions de dollars américains et ce n’est pas fini. Autre faiblesse, beaucoup d’Américains risquent de la prendre pour une candidate par défaut et Donald pourrait exploiter cette faille. Autre faiblesse qui risque de jouer dans une société américaine majoritairement blanche et misogyne, elle set noire et c’est une femme. Ces quelques faiblesses pourraient alors jouer à son détriment.
Qu’est-ce l’élection de l’un ou de l’autre pourrait apporter au monde entier ? Telle est la question fondamentale.
Pendant les quatre années de Joe Biden à la Maison Blanche ; l’unilatéralisme Yankee avait un peu été atténué ainsi que le mépris d’autres peuples et nations. Le monde a été de moins en moins unipolaire et les relations internationales ont moins souffert de l’hégémonie du pays de l’Oncle Sam. Et si d’aventure Donald Trump se réinstalle à la Maison blanche, tout ceci risque de revenir au galop et reviendrait le diktat yankee sur les maux qui minent la planète –Terre ; les guerres au Proche et Moyen Orient par exemple. La guerre froide contre la République populaire de Chine reprendrait de l’ampleur et le monde serait de nouveau sous la menace d’une autre déflagration, avec l’émergence d’autres courants néo-nazis encouragés par Trump, les quels pourraient s’emparer des leviers des Etas en Europe, en Amérique latine et partout ailleurs.
Il va donc falloir que Kamala Harris tienne bon face à l’ogre Trump.