Le pays de Charles De gaulle pourra-t-il s’en sortir ? Rien n’est moins sûr, l’équation de la constitution d’un gouvernement et même d’une coalition au sein du Parlement étant complexe et à plusieurs inconnues. Pour le moment, Emmanuel Macron et les stratèges sont à la manœuvre, Ils veulent à tout prix se racheter de leur bourde de la dissolution d’une Assemblée nationale que nul ne justifie aujourd’hui, même pas dans le camp présidentiel lui-même.
Après avoir eu comme cible entre les deux tours des élections législatives anticipées le Rassemblement national de la Famille Lepen, les voilà qui tiennent à en découdre avec le Nouveau Front Populaire qui a pourtant aidé bien de macaronistes à se faire élire où réélire au second tour du scrutin, face aux candidats de l’extrême néonazi.
Du coup, après le « ni, ni » du premier tour, l’heure est maintenant au « tout sauf le « LFI », le mouvement de Jean Luc Mélenchon devenant cette fois-ci la cible principale. Les néolibéraux et conservateurs de la droite républicaine le prenant pour le danger qui plane sur la France, comme à l’époque où les mêmes considéraient qu’avec le Parti communistes aux affaires, ce sont les chars de l’ex-Union soviétique qui prendraient d’assaut les champs de l’Elysée et installeraient un stalinien au pouvoir.
Reste donc que bien malin sera celui qui pourrait dire de quelle manière sera gouvernée la France dans les jours et les semaines qui vont suivre. Une éventuelle coalition du bloc central constitué par les macaronistes, alliés aux néolibéraux et conservateurs de la droite LR, s’croulera très vite tel château de sable, face aux assauts du Nouveau Front Populaire et du RN.
Seul, le NFP ne pourrait pas non plus tenir ; La preuve il n’a pas pu hisser un des siens au perchoir de l’Assemblée nationale, les centristes et les néolibéraux leur ayant barré la route. Minorité et isolé à l’extrême ou ils véhiculent des thèses racistes et xénophobes, le RN ne peut prétendre aujourd’hui gouverner la France.
C’est donc presque la paralysie politique au sein de l’Hexagone et c’est la cinquième République ; jadis chère à Charles De Gaulle qui est mise à mal