C’est fait, l’on ne spéculerait plus là-dessus, les agents de l’Etat gabonais ayant été appelés à faire valoir leurs droits à la retraite toucheront, sans que cela ne soit perçu comme une faveur, leur bonus de cessation définitive d’activité, ou encore indemnité de services rendus.
Cette indemnité acquise au titre de l’article 70 ancien désormais modifié mais non encore versée aux ayant-droits. La nouvelle loi a été signée le 21 mars 2024 par le Président de la Transition, Président de la République, chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Elle vient d’être publiée par le Journal Officiel.
On peut y lire : « Article 1er : « la présente ordonnance porte modification de certaines dispositions de la loi n0 1/2005 du 4février 2005 susvisée ». Puis l’article2 précise : « l’intitulé de la section 3 du chapitre 8 du titre 3 de la loi du 4 février 205 susvisée est modifiée et se lit désormais comme suit : Article 3 « les dispositions de l’article 86 de la loi 86 de la loi n01/2005 du 4 février 2005 susvisée sont modifiées et se lisent désormais comme suit : article 86 nouveau : « En cas de cessation définitive d’activité ,à l’exception de la révocation ou du licenciement, tout agent public a droit à un bonus de cessation définitive d’activité ».
Les précisions qui viennent par la suite sont encore plus claires ; Par exemple celle-ci « le bonus de cessation définitive d’activité n’est pas cumulable avec tout autre émolument ayant même objet ». Plus édifiante encore et même rassurante pour les concernés, cette autre précision « les modalités de versement du bonus de cessation définitive d’activité sont fixées par voie réglementaire. Elles s’appliquent rétroactivement aux indemnités de services rendus acquises au titre de l’ancien article 86 ancien de la présente loi ».
Les intéressés attendent et croisent les doigts ; Cela fait longtemps qu’ils rongent leur frein après de bons loyaux services au bénéfice de l’Etat et la nation entière. Le CTRI et l’ensemble du gouvernement de Transition auraient alors frappé fort et méritent une reconnaissance des ayant- droits.