Les boules puantes de Bilié By Nze, Ondo Ossa et Maganga Moussavou

C’est comme si un chien leur aurait lécher les lèvres, comme on le dit dans  certains milieux populaires gabonais pour exprimer le fait que nul ne prête attention à ce que disent certaines personnes, même si elles assènent des vérités, Alain Claude Bilié By Nze, Albert Ondo 0ssa et Pierre Claver Maganga Moussavou se retrouvent aujourd’hui à la barre des inquisiteurs de la transition. Ces habitués à l’allégeance de tout pouvoir en place, ces spécialistes cireurs de pompe, ces professionnels lécheurs de bottes, ces laudateurs invétérés, ces pique-bœufs jamais rassasiés, ces mange-mil insatiables ces Cube- Maggi que l’on retrouve dans toutes les sauces, ces éternels flagorneurs de la république, leur font un procès pour crime de lèse-CTRI.

 Ali Bongo Ondimba aurait été proclamé élu à l’issue du scrutin présidentiel de 2023, que les mêmes, à quelques exceptions près, le défendraient également aujourd’hui les yeux fermés et sans discernement.

  Alain Claude Bilié By Nze est le dernier Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, Albert Ondo Ossa, celui qui aurait fait mordre la poussière à Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle du 27 août 2023, si la vérité des urnes avait été respectée et Pierre Claver Maganga Moussavou, que l’on l’aime ou pas, est toujours présent, à des  titres divers- dont celui de Vice-président de la République- sur la scène politique gabonaise, ce depuis plus d’une trentaine d’années. On peut être en désaccord avec les actes qu’ils ont posé, avec ce qu’ils ont été ou qu’ils prétendent être, cependant ce qu’ils peuvent dire n’est pas toujours dénué de tout fondement.

Par les temps qui courent, dans l’ambiance euphorique de la transition et de soutien indéfectible au CTRI, on les traites de tous les noms d’oiseaux pour avoir mis leurs index sur des problématiques qui risquent de discréditer les bonnes intentions du CTRI et du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, celles d’arrimer le Gabon à l’attelage des démocraties modernes, après plusieurs années de règne d’une seule famille sur le Gabon.

  Dans la sagesse africaine, ne dit-on pas que  la rivière a emprunté un chemin sinueux parce qu’elle n’avait personne pour l’orienter ?

Arrimer le Gabon à l’attelage des démocraties modernes, en commençant par la restauration des institutions républicaines, est-il synonyme de suspension des activités des partis politiques ; d’exclusion de ces mêmes partis politiques de la gestion des élections ; d’apartheid vis à vis des Gabonais nés de père ou de mère d’origine étrangère ou ayant une épouse ou un époux qui ne serait pas Gabonais(e) de souche (sic) ou encore des binationaux ; de l’inéligibilité d’un grand nombre de citoyens sous prétexte qu’ils appartenaient à un parti politique qui a été pendant des années l’un des piliers du pouvoir dé déchu, ce qui ne constitue nullement ni une exception et encore moins un délit, et si tel étaient d’ailleurs les cas 90 pour cent d’acteurs politiques ne seraient ‘ils pas frappés de la même inéligibilité ? Arrimer le Gabon à l’attelage des démocraties modernes est-il également synonyme de remettre la gestion des élections au Ministère de l’Intérieur, lorsqu’on sait que ce dernier a été, depuis 1093,  l’épicentre de toutes les déflagrations politiques postélectorales ayant entrainé mort d’homme dans le pays

Venant de la bouche d’Alain Claude  Bilié By Nze, d’Albert Ondo Ossa  et de Pierre Claver Maganga Moussavou, tout ceci semble relever, pour certains, de l’hérésie. Et tout le monde se jette sur eux à  bras raccourcis.

 Cela  signifie-il que ceux-là qui leur font un procès admettent qu’il peut avoir une démocratie sans partis politiques ;  des citoyens à part dans un même pays, ceux  nés de père et de mère  de souche et d’autres qui ne le sont guère ; ceux ou celles  marié (es) à de Gabonais(es) d’origine étrangère et le reste ; ceux-là frappés d’inéligibilité pour avoir appartenu à un politiques à compter d’une année précise et d’autres pas ? Admettent-ils également que le Ministre, de l’Intérieur redevienne juge et partie dans l’organisation des élections, au risque de revivre d’autres, graves crises postélectorales ?

Et si tel est que ceux qui ont collaboré avec le régime déchu ne doivent plus avoir voix au chapitre, pourquoi cela ne s’appliquerait-il pas alors aux Jean François Ndoungou, Jean François Ntoutoume Emane, Séraphin Moudounga, Barro Chambrier, Guy Nzouba Ndama ,Paulette Missambo et consorts, certains d’entre eux jouant actuellement les premiers rôles dans différents organes de la Transition ?

 

Tout ceci donne l’impression que quoi que se disant des démocrates, certains Gabonais sont des adeptes de la pensée unique et du monolithisme

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