Depuis la libération de près de 600 prisonniers des tous les pénitenciers du Gabon, sur décision du Président de la transition, Président de la république, chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, l’insécurité est de plus en plus grandissante dans le pays, notamment dans le Grand Libreville. Il y a –t-il relation de cause à effet ? Il est très difficile de ne pas l’admettre ? Hormis le cas de l’assassinat d’une jeune fille au Rondpoint de la Démocratie, tous les voyous pris la main dans le sac font partie de ces 600 prisonniers récemment élargis.
La décision de les libérer pour des raisons humanitaires et au regard de la surpopulation carcérale était peut-être bonne, cependant a-t- on évaluer les conséquences ? La plupart de ces délinquants ne se sent mieux qu’en prison. La majorité a rompu depuis fort longtemps avec le milieu familial. Et cela fait également depuis des années qu’ils ont décroché du milieu scolaire. Ils errent donc dehors, et se droguent, sans résidence fixe, sans emploi, sans de quoi manger ni se soigner et encore moins s’habiller décemment. Leur seule activité, source de revenus de survie est donc la délinquance. Ils ne peuvent s’en passer, c’est leur seul moyen d’exister. Raison pour laquelle ils se sentent à l’aise rien qu’en prison. Et voilà pourquoi ils récidivent, une fois élargis.
Puis, en libérant, a-t-on pensé à ce qu’en pensent leurs victimes ? Ces milliers de femmes, hommes et enfants qu’ils ont détroussés, violé, humiliés, menacés de mort. Ces familles qu’ils ont sorties de leur sommeil pour les déposséder de leurs biens.
Puis encore, personne n’a pensé à leur réinsertion sociale. Que deviennent-ils une fois sortis des prisons ? Comment les canaliser pour qu’ils ne retombent plus dans la délinquance ? Nul n’y a songé. Et ce qui devait arriver est en train d’arriver