Libreville est exposée aux calamités naturelles ces derniers temps. C’est comme si les mânes étaient en colère. Peut-être que pour les calmer, il faudrait que le dialogue qui s’annonce débouche sur des résolutions qui les convaincront.
La pluie qui s’est abbattue sur la capitale gabonaise dans la nuit du 28 mars 2024, s’accompagnait d’un vent fort, a causé d’importants dégâts.
Toitures et arbres arrachés, habitations innondées dans bien de quartiers dits sous-intégrés, on a frôlé la catastrophe. Heureusement qu’ il n’y a pas eu perte de vies humaines.
Cependant, devrait-on en arriver-là pour que des mesures préventives soient prises par les pouvoirs publics pour éviter le pire. Ce pire que l’on a vécu, il y a quelques mois, dans les zones des « Pk », avec des éboulements ayant enseveli des familles entières.
Le plus emblématique de tous les dégâts enregistrés cette nuit du 28 mars 2024 est la chute du grang fromager de Nzeng Ayong. Ce grand fromager, qui a donné son nom à une partie de ce quartier, ne surplombe plus. Le vent et la pluie ont eu raison de lui. On n’ en parlera plus qu’en terme de souvenir. En arrêtant un taxi, on dira toujours: « au grand fromager« , et les taximen se reconnaîtront.
Adieu le « Grand Fromager« .