Il fait plus de 40° celsius à l’ombre au Gabon. Une véritable chaudière. Dans la province du Moyen-Ogooué, où est censé passer l’équateur, on est pas loin de 50°C à l’ombre. Les populationq passent les nuits les portes de leurs habitations les portes et fenêtres grandement ouvertes, à la merci des moustiques et autres dangereux reptiles. Le prix des ventilateurs a presque doublé.
c’est là la conséquence dit-on, du réchauffement de la terre, entraînant lui-même des pertubations climatiques.
Les Gabonais étaient habitués à quatre (4) saisons: La grande saison sèche allant de mi-mai au début du mois de septembre; la petite saison des pluies, allant de mi-septembre à mi-novembre; la petite saison sèche, allant de mi-novembre à mi-janvier; la grande saison des pluies, de mi-janvier à mi-mai;et le cycle reprenait.
Le rythme des activités des populations en dependait. On pratiquait, l’agricuture(défrichage, abattage, sémence,récolte); la pêche, la chasse et la cueillette(des champignons par exemple), en fonction de ces quatres saisons climatiques.
Par les temps qui courrent, tout a été pertubé. Les populations sont déboussolées et ne savent plus à quel mânes s’adresser. Tout est désormais du domaine de l’incertitude et dépend de ce la nature en décidera. Du coup, on est pas loin des disettes au Gabon. La famine ménace les populations qui pratiquent encore une agriculture de subsistance.
Tout ceci dans l’indifférence des pouvoirs publics, lesquels ne font rien pour anticiper et mettre les populations à l’abri d’éventuelles catastrophes. Il y a quelques jours, 13 adolescents ont trouvé la mort, par noyade, sur les plages de Libreville, les vagues géantes les ayant emportés.Ce fut l’émoi dans le pays. Les familles n’avaient que leurs yeux pour pleurer les leurs.
Si le réchauffement de la terre se poursuit avec des courants marins forts, provennant du fond de l’Océan Atlantique, avec ses 800 mètres de côté maritime, le pays pourrait vivre d’autres catastrophes.
Peut-être les pires.